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NOVART 2007 - CENTRE JEAN VIGO
Le Rock au cinéma : l’insolence et le génie

 

 


"Du 7 au 27 novembre 2007, avec « Le Rock au cinéma : l'insolence et le
génie » le Centre Jean Vigo propose un voyage autour du Rock and Roll au
cinéma, de l'avènement d'un style musical dans les années 50 jusqu'aux
derniers avatars d'une véritable culture au début des années 2000.

Le Centre Jean Vigo propose en effet de raconter cette histoire sous la
forme d'une programmation de films et de 9 soirées alliant la force des
images cinématographiques, la puissance de la parole et l'énergie de la
musique ou de la performance live.
Un parcours subjectif à travers l'histoire de ce qui s'est affirmée au fil des
décennies autant comme une sous-culture qu'une contre-culture à part entière.

Cette programmation se fait l'écho de l'exposition consacrée à Brian
Wilson, le leader des Beach Boys, à partir du mois de novembre au
CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux."

Tarif Soirée/spectacle : 5€
Préventes au cinéma
Et juste pour les films :
Tarif Normal : 4,60€
Tarif Réduit : 3,80€

 

 
TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DE PRESSE ICI ET UN JEU DE PHOTO ICI

 

Mercredi 7 novembre • 20h30 • Génération Punk

 

Artistes invités : Patrick Eudeline
Patrick Eudeline, critique de rock, écrivain et chanteur d'Asphalt Jungle (un des premiers groupes punk français, fondé en 1977), est une figure de la scène rock française. Il est le seul survivant du groupe (mort par overdose, suicide, disparition pour les autres). Il a poursuivi une « carrière » de rock critic, notamment chez Best puis Rock & Folk et Nova Magazine. Il a aussi sorti un single solo Dès demain en 1982, ainsi qu'un album avec la chanteuse Myriam en 1995.
Il est actuellement écrivain, et a préfacé un recueil de photos sur le mouvement gothique.
Il se produit encore occasionnellement sur scène à Paris. Un album est sorti en mars 2006 : Mauvaise étoile (Suave Records), un album que la critique semble avoir apprécié (Rock & Folk, Les Inrockuptibles ou le magazine anglais Q). Un vidéo-clip du morceau Mauvaise étoile a été réalisé par son amie Virginie Despentes.

INVITÉ / SPECTACLE : Scarzello & Lys slowmotion orchestra
Où le duo d'origine (paroles & chants) rencontre des musiciens de la scène actuelle, Stéphane à la batterie (Skull Duggery) + Olivier à la basse (Sheer Aches, Heartbeeps, Hurly Burlies, Sentimentals) + Jon Smith aux guitares (Cordebrève) = Scarzello & Lys slowmotion orchestra. Pour la première de leur nouveau répertoire en français, rock'n'roll & ballades.

Film : Mona et moi (P. GRANDPERRET – France – 1989 – 1h30’) Avec Denis Lavant, Sophie Simon, Antoine Chappey, Johnny Thunders, Jean-François Stevenin
Grand Prix du Festival de Belfort 1989 – Prix Jean Vigo 1990
Pierre est amoureux de Mona.Il vit avec une bande de copains, entre drogue, embrouilles et amours. Il rencontre Johnny, icône punk rock, et au risque de bouleverser sa vie, décide de tout faire pour organiser un concert à Paris.
Mona et moi est un film-phare des années 80, célébré par la critique comme un renouveau du cinéma français. Unique, brillant, sincère, flamboyant, Mona et Moi, d’une liberté absolue, si jouissive, a fasciné et est aujourd’hui et pour toujours, un vrai film culte. Johnny Thunders, icône de la scène punck rock, y joue son propre rôle. Patrick Granperret démontre ici tout son talent de directeur d’acteurs et de réalisateur libre et terriblement doué.
« Mona et moi est un choc émotionnel, qui dérange la sagesse du cinéma français. (…) Mona et moi c’est tout simplement du plaisir (de cinéaste, d’acteurs, de spectateurs) à l’état pur. C’est la liberté qu’on n’attendait plus dans le cinéma français. » Les Cahiers du Cinéma
« Mona et moi est l’ultime film rock » Rock & Folk
« Un vrai petit chef d’œuvre, sans stars et sans esbroufe mais avec une idée à chaque image, une photo et un montage superbes et des comédiens épatants. Le ton de Grandperret est unique, tendre sans être complaisant, intelligent mais sans prétention. La petite musique de ce film est de celles qui restent longtemps dans la tête. » Le Journal du dimanche


 

Jeudi 8 novembre • 20h30 • Le socle de la contre-culture :
les « Monstres »

 
Artiste invité : Pascal Tourain
Spectacle : « L’homme tatoué »
« Pourquoi êtes-vous entièrement tatoué ? ». Cette question, mille fois posée, est le point de départ du spectacle. Pascal Tourain y répond avec franchise, impudeur, émotion et humour. Il nous entraine dans un tourbillon d'images et nous plonge au coeur d'un monde fascinant : celui du tatouage et de l'art corporel. C'est la première fois que ce thème est abordé sur scène, dans ce solo pour acteur d'une durée d'une heure et quart, qui nous permet de mieux comprendre le phénomène de la modification corporelle et de la monstruosité, au cœur du projet de nombreux groupes du Rock depuis les années 70.

Film : Freaks, la monstrueuse parade (T. BROWNING – USA – 1932 – 1h05’)
Des êtres difformes se produisent dans un célèbre cirque, afin de s'exhiber en tant que phénomènes de foire. Le liliputien Hans, fiancé à l'écuyère naine Frieda, est fasciné par la beauté de l'acrobate Cléopâtre. Apprenant que son soupirant a hérité d'une belle somme, celle-ci décide de l'épouser pour l'empoisonner ensuite avec la complicité de son amant Hercule.
Nous sommes tous des monstres potentiels, voilà ce que nous dit Freaks. Un message universel, qui se vérifiera dès l’année suivante avec la montée du nazisme, et un film qui restera comme le chef-d’œuvre de son réalisateur, inspirant plusieurs cinéastes, notamment David Lynch avec son magnifique Elephant Man.

 


 

Mardi 13 novembre • 20h30 • « Psychédélires »

 

Artistes invités : Sharitah Manush
Sharitah Manush, un duo explosif de western psychédélique !
"...les Sharitah Manush ont des arguments valables pour se retrouver parmi les groupes qui comptent dans la (vaste) scène rock bordelaise. Hantés par le fantôme d'Ennio Morricone qui ne cesse d'étendre ses ailes au-dessus de leurs têtes, le duo propose en concert une musique désertique qui n'aurait pas dépareillé sur une énième aventure de Clint Eastwood à Nowhere Town. Des chansons rêches qui laissent sur la langue comme un goût de salé, un folk rock sablonneux qui se permet de temps à autre des errements psychédéliques... car non contents de disposer du patronyme le plus ambivalent de la ville, les Sharitah Manush semblent aussi avoir une passion particulière pour les couleurs violettes et jaunâtres, comme celles qui parsèment leurs affiches nourries au LSD sans sucre, façon Beatles période Ravi Shankar... " Trente-Trois Tours
www.myspace.com/sharitahmanush

Films : Scorpio rising (K. ANGER – USA – 1963 – 30’)
Documentaire décalé du cinéaste underground américain suivant les déambulations d'un groupe de motards en cuir, mêlant poésie et dérision, fétichisme gay et icônes des années 60, frénésie visuelle et musiques pop. Un sommet de la contre-culture au cinéma.
Easy rider (D. HOPPER – USA – 1968 – 1h30’) Avec Dennis Hopper, Jack Nicholson, Peter Fonda…
Billy et Wyatt, deux marginaux, viennent de négocier une importante quantité de drogue. Ils ont enfin réalisé le rêve de leur vie : ils sont riches. Les deux amis partent pour la Nouvelle-Orléans afin d'y être à temps pour Mardi Gras. Leurs longs cheveux et leurs motos aux peintures psychédéliques inquiètent les populations locales qui leur refusent régulièrement le gîte. Billy et Wyatt se retrouvent finalement en prison pour avoir participé à une parade illicite et ils y font la connaissance d'un avocat alcoolique, George Hanson, qui décide de les suivre dans leur randonnée.
Film culte s’il en est, Easy Rider revisite le mythe de la Conquête de l’Ouest, très cher aux Américains. Le film se présente comme un manifeste de la contre-culture et annonce ce courant de dénonciation d’une Amérique des extrêmes, une sorte de « bébé géant qui s’amuse avec des explosifs », pour reprendre l’expression d’Henry Miller.
Véritable Mai 68 du cinéma américain, Easy Rider inaugure la dernière grande période du cinéma d'outre Atlantique : celle du Nouvel Hollywood. Le film favorise la montée au pouvoir de réalisateurs de la génération rock comme Scorsese, De Palma, Cimino ou Lucas.

 


 

Mercredi 14 novembre • 20h30 • Les années 50 :
les débuts d’une aventure

 

Artistes invités : Charlaz
Après 8 années d’existence et 4 albums, c’est avec une furieuse énergie que les trois fortes personnalités du trio Charlaz s’expriment et font swinguer leur public en les replongeant dans le Rock'n Roll des années 50.
Ces trois musiciens bordelais ne se contentent pas de rejouer les vieux standards mais redonnent vie à cette musique avec efficacité et originalité en colorant leur Rock’n’Roll de Swing, de Jazz et de Blues. De Summertime Blues (Eddie Cochran) à Dirty Boogie (Brian Setzer), de Is You Is (Louis Jordan) à la BO de Pulp Fiction…Charlaz réalise le grand écart entre les vieux millésimes du Rock et du Swing et le Rockabilly des Stray Cats en passant par une version Surf de Spiderman, un That’s all right Mama décapant ou des compositions originales.
« La démonstration est impeccable, Swing et Rock'n Roll s'en donnent à cœur joie. » (Rock & Folk - jan 2004)
www.charlaz.com

Film : La fureur de vivre (Rebel without a cause – N. RAY – USA – 1955 – 1h46’) Avec James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo…
L'Amerique, années cinquante : une bande de jeunes gens, étudiants et autres, s'adonne, pour tromper l'ennui et le mal de vivre, à des jeux dangereux qui peuvent déboucher sur une fin tragique.
Un film sombre, douloureux, dans lequel toute une génération a pu se reconnaître. Au début des années cinquante, le cinéma rend compte du malaise de la jeunesse américaine. Après la bande de motards menée par Marlon Brando dans L'équipée sauvage, sorti en 1954, et les élèves révoltés de Graine de violence, à l'affiche en 1955, c'est James Dean qui symbolise l'adolescence rebelle.

 


 

à la Rockschool Barbey
le 15 novembre • 20h30 • Le monstre Métal

 

Artistes invités : Jenx : « Le métal hexagonal continue de s'affirmer au fur et à mesure que se digèrent les influences et qu'arrivent les idées nouvelles. Jenx pourrait bien faire partie de la génération des groupes qui font bouger les choses sans plonger dans la photocopie bête et méchante. Une bien bonne nouvelle.
Jenx est en fait un groupe en partie composé d'anciens membres de Nihil et d'Oversoul. Un peu de Fear Factory, un poil de Nine Inch Nails, une dose de Misery Love Co, le tout retravaillé à leur sauce, un soupçon d'émo ou de hardcore en plus... Voilà à peu de choses près ce à quoi vous aurez droit lors d’une prestation scénique forcément puissante. » Rock Sound

Edp+ : A minuit, « vernissage nocturne » des créations monstrueuses de l'artiste plasticien EdP+, avec ambiance musicale (DJ dark/indus/goth/electro), avec petite piste de danse amenagée (« Petit Bal Monstre »). Photographie, collage, peinture, dessin, grattage, construction de pièces métalliques, infographie... Erick D. Panavières alias Edp+ prend un malin plaisir à mélanger les techniques pour mettre en scène des créatures mutantes qu'on jurerait tout droit émergées des tréfonds de l'imaginaire électro-gothique.
www.erickdpanavieres.com/

Film : Métal : Voyage au cœur de la bête (Metal, a headbanger’s journey – S. DUNN et S. MAC FADYEN – Canada – 2005 – 1h38’) Documentaire
En 1986, le heavy metal devint la musique la plus populaire à travers le monde, et un peu partout, les ados portaient les cheveux longs et faisaient le signe des cornes du diable. Mais ça n'était pas du goût de tout le monde. Les musiciens de Metal furent accusés de pousser les jeunes au suicide ou au meurtre. le heavy metal était le nouveau démon à abattre, et les fans de metal mis au ban de la société. Sam Dunn, anthropologue et fan de ce mouvement, s'engage dans un voyage à travers le monde entier pour comprendre pourquoi cette musique a été si longtemps stéréotypée et critiquée et pourtant adorée par des milliers de fans : un voyage au coeur de la bête.
« Le fan de métal anthropologue a atteint son but. Le film est réussi, les amateurs de métal vont adorer. Quant à ceux qui ne le sont pas, gaffe : à l'issue de la projo, ils pourraient bien le devenir ! » Laurence Romance – Télérama

 


 

Mardi 20 novembre • 20h30 • 80’s New Wave

 

Artistes invités : The Garçon
La musique de The Garçon est un mélange d'électro, de rock, qui évolue entre le monde des arts plastiques et la musique amplifié en puisant dans le passé pour en faire leur futur !
Ce groupe électro frenchy et coldwave, formé depuis 2001, assure une grosse présence sur scène avec deux musiciens l'un aux machines et au chant : l'ambiguité des années 80, un peu Bashung mais pas trop, un peu Marc Almond mais pas trop, un peu pédé mais pas trop... L'autre met Alan Véga, The Fall, et Tom Verlaine dans sa guitare.
www.electroego.com

Film : 24 Hour party people (M. WINTERBOTTOM – GB – 2004 – 1h52’) Avec Steve Coogan, Andy Serkis, Shirley Henderson
Manchester, le 4 juin 1976 : Anthony Wilson, présentateur sur Granada TV, assiste à un concert des Sex Pistols. Totalement inspiré par ce renouveau musical, il crée avec ses amis un label indépendant, Factory Records, et signe bientôt avec Joy Division (futur New Order) puis James and the Happy Mondays.
« Evidemment, si Joy Division ou New Order sont des noms qui ne vous disent rien, vous risquez fort de vous noyer dans cette évocation pour happy few, ou nostalgiques de l'ère des pattes d'eph et des "trips" d'ecstasy. A moins que vous ne soyez intéressés par l'aspect sociologique de cette vraie fausse plongée dans un univers qui a bien existé et qui a fait rêver toute une génération à travers le monde. » Zurban

 


 

Mercredi 21 novembre • 20h30
Et aujourd’hui, new generation ?

 

Artistes invités : Kid Bombardos
Kid Bombardos, un type qui cognait fort et qui savait encaisser. Un type qui dansait sur le ring, faisait voler ses poings comme des papillons et vous cueillait d'un uppercut au menton. Un puncheur et un styliste. En hommage à cet arrière-grand-père boxeur, Kid Bombardos, aujourd'hui, c'est 3 frangins et leur pote fous de musique. Autant dire que le groupe existe depuis toujours !
Malgré leur jeune âge, nourris au son du Velvet, des Stones, des Jesus and Mary Chain, des Dandy Warhols, des Strokes, des Libertines.... et après des années de répètes, les Kid Bombardos ont décidé de monter sur le ring pour faire entendre leurs compos.
Un style aux influences sixties, une foi inébranlable en ce qu'ils font, une musique qui fond sur vous et d'un direct au foie vous envoie dans les cordes. Assurément le meilleur groupe de la relève rock bordelaise.
www.myspasce.com/kidbombardos

Film : Mods (S. BOZON – France – 2002 – 1h) Avec Laurent Lacotte, Guillaume Verdier, Serge Bozon
Quatre jeunes hommes, coupe à l’anglaise typique années soixante, adossés à un mur, contemplent le vide qui leur fait face en échangeant à tour de rôle quelques mots. Leur phrasé est très court et étrange. Leur style de vie semble directement inspiré de celui des mods.

Les Mods qui donnent leur nom au titre du film sont en fait de jeunes prolétaires à scooter qui cultivent un dandysme ombrageux dans l'Angleterre des mid-sixties (1964-1967). La bande-son du film pioche dans un répertoire très sixties.
Si l’intrigue de Mods n’a pas grand chose à voir avec l’Angleterre des années 60, le film ressuscite indéniablement l’esprit de ce court mouvement rock. Le cinéma de Serge Bozon cultive ici un goût immodéré de la pose, du style et de la mélancolie propre aux mods de l’époque. La mise en scène plutôt sobre frappe par son sens du cadre, de la fixité et de la durée. Toutefois, il faut être clair sur un point : Mods ne se soucie que très peu des étiquettes. Le film se plait à surprendre et déconcerter son spectateur en jouant constamment de l’artificialité et de la rupture. Film de campus, comédie musicale, doux air mélancolique, Mods se joue de toutes les conventions pour mieux tracer son propre sillon en toute liberté.
« Si Mods mêle avec bonheur raideur burlesque et fantaisie mélancolique (la parade loufoque des Mods), il tire sa grandeur de cette vision de la comédie musicale à la fois comme possibilité mouvante, irrégulière, de narration et comme morale du sentiment. » Cahiers du cinéma

 


 

Jeudi 22 novembre • 20h30 • Les enfants du Garage

 

Artistes invités : The Magnetix
Formé à Bordeaux en 1998, ce duo aux faux airs de White Stripes – en plus trash et plus underground – prêche un rock garage sixties primitif et déflagrateur qui atteint son apogée sur scène. Ils enchaînent les live en Europe ou même Etats-Unis et assurent aujourd’hui entre quarante et cent dates par an. Ils représentent la quintessence du Rock and Roll.
« On peut trouver le geste magnifique, incandescent, et aimer profondément ce courage d’aller jusqu’au bout, et de vivre sa vie sans se soucier des normes, des conventions, du succès, du confort. Et se trouver alors bien incapable de les lâcher des yeux sur scène, lorsqu’ils dégagent une énergie animale, sexuelle, indomptable, presque taboue. Magnétique. » Géraldine Sarratia – Les Inrockuptibles (02 juillet 2007)
www.themagnetix.com

Film : Violent days (L. CHAUFOUR – France – 2004 – 1h44’) Avec Frédéric Beltran, Franck Musard, François Mayet, Serena Lunn et les groupes Flying Saucers, Bad Crows, Hilbilly Cats
Grand Prix du meilleur film – Festival de Belfort 2004
Une bande de potes est soudée autour de son amour pour le rock'n'roll des années 1950 et son appartenance à la classe ouvrière. Ce week-end, le groupe, accompagné de la petite amie de l'un d'eux qui leur sert plus ou moins ouvertement de souffre-douleur, a décidé de prendre la route jusqu'au Havre afin d'assister à un concert. Toute la communauté rockabilly s'y retrouve. La bière et la bagarre sont aussi au rendez-vous.
« Paré d’un noir et blanc sublime, Violent Days fait feu de tout bois, se nourrit du réel comme de la fiction avec un esprit punk, crachant sa bière sur les normes du cinéma français. La danse, les errances nocturnes, les grands yeux maquillés de son héroïne (la poupée glamour Serena Lunn) : voilà ce qui interesse Lucile Chaufour, et qui suffit à nous passionner. Coup d’essai et coup de maître, Violent Days est un film-expérience comme on en voit trop peu ces temps-ci. » Vogue

 


 

Vendredi 23 novembre • 20h30 • Drôle de rock

 

Artiste invité : Thomas VDB
Spectacle : « En Rock et en Roll (Réflexions humoristiques sur la musique du Diable) »
On ne rigole pas avec le rock. Il suffit de fréquenter assidûment les concerts pour s'en rendre compte. Et voir avec quel sérieux les rockeurs (musiciens ou membres du public) se jettent corps et âme dans le fracas sonore. Il suffit de se pointer à une convention de disques et regarder les collectionneurs arpenter fébrilement les allées à la recherche du Graal vinylique pour en avoir une preuve supplémentaire. Pourtant, la musique rock véhicule de sacrées histoires drôles. On s'est tous régalé un jour d'anecdotes croustillantes de groupes en tournées, de groupies hystériques prêtes à tout pour approcher leurs idoles, de musiciens oubliés sur des aires d'autoroutes, de morts bêtement tragiques, de paroles sans queue ni tête ou d'égos surdimensionnés.
Ancien rédacteur en chef de rock sound, collaborateur à Rock & Folk, présentateur des concours de Air Guitar en France depuis 2004, fan compulsif de Queen et de Weezer, adorateur de Mike Patton et de The Cult, collectionneur de disques loufoques, élevé au heavy metal mais grand amateur de power pop, il ne crache pas non plus sur le punk mélodique et l'électro branché. Thomas VDB a parallèlement entretenu sa fibre burlesque avec bon nombre de spectacles de rue. On ne rigole pas avec le rock, c'est vrai. Mais avec Thomas Vandenberghe, c'est désormais permis le temps d'un spectacle de plus d’une heure.
« C’est quoi le rock’n’roll ? A cette question, l’ancien critique Thomas Vandenberghe répond en toute mauvaise foi dans un spectacle au didactisme hilarant.Il livre ses analyses loufoques d’obsessionnel : comment le batteur manchot de Def Leppard battait-il sa femme ? Pourquoi ne faut-il pas traduire les paroles des Rolling Stones ? La grande typologie des entretiens ratés est aussi véridique que tordante. » Le Monde

Film : Spinal Tap (This is Spinal Tap – R. REINER – USA – 1984 – 1h22’) Avec Rob Reiner, Michael McKean, Christopher Guest
Le groupe de hard-rock britannique Spinal Tap fait fureur. Les trois jeunes musiciens fougueux de cette bruyante formation rendent les filles folles et font salle comble à chaque concert. Le reporter Marty DiBergi, qui les a découverts et lancés, prend sa caméra et décide de filmer leur tournée. Une tournée pas comme les autres...
Parodie de l'univers rock des années 70 et 80, qui s'apparente à un faux documentaire sur la tournée américaine d'un groupe britannique fictif répondant au nom de Spinal Tap. Le film prend notamment comme référence des groupes cultes de l'époque tels AC/DC ou Led Zeppelin.
« Une énorme farce, une succession non stop de gags super cons, de dialogues de sourds, de réflexions absurdes. Un régal… » Les Inrockuptibles
« Une des comédies les plus drôles de la décennie 80. » Le Monde

 


 

+EXPO DES POSTERS ROCK DE TANXX DANS LE HALL DU CINÉMA

 
UNE INTERVIEW DE TANX À CETTE ADRESSE : http://www.bazooka-mandarine.net

 

C'est aussi une programmation de films entre le 7 et le 27 novembre :

 


Ziggy stardust & The spiders from Mars

(D. PENNEBAKER – USA – 1973 – 1h40’) Documentaire
Les événements du 3 juillet 1973 à l'Hammersmith Odeon de Londres sont rentrés dans l'histoire du rock'n'roll. David Bowie a fait prendre une retraite anticipée à Ziggy Stardust, son personnage mythique. Cette ultime apparition était la dernière d'une soixantaine de représentations. Ce concert, devenu mythique, est connu sous le nom de retirement gig.
L'annonce de la fin de Ziggy Stardust en conclusion du concert du 3 juillet 1973 choqua tous les fans, surprit l'ensemble de la presse spécialisée ainsi que son groupe lui-même. Il apparaît que David Bowie n'avait prévenu que son manager et Mick Ronson de ses intentions.
« Le cinéaste saisit la liesse des fans du chanteur, qui déclenche des scènes d'hystérie inédites depuis le triomphe des Beatles, et filme les longues heures de préparation en coulisses, comme l'électricité du spectacle. Cheveux orange, tenues extravagantes, jeu de scène outrancier : accompagné d'un groupe flamboyant, les Spiders from Mars, Bowie entre alors de plain-pied dans la légende du rock. » Aden

Kurt and Courtney
(N. BROOMFIELD – USA/GB – 1998 – 1h39’) Documentaire
En avril 1994, Kurt Cobain, leader du groupe Nirvana, créateur de la musique grunge et compagnon de Courtney Love, est découvert mort a son domicile de Seattle.
Trois ans plus tard, le réalisateur, fasciné par les personnalités de Kurt et de Courtney, décide de mettre en scène un film sur leur histoire d'amour loin des conventions et au-delà du scandale. L'opposition de Courtney à ses investigations va donner une nouvelle direction au film, qui évoque un univers où se confondent amour, pouvoir, argent, haine, drogue et succès.
«...sublime et croupissant, ce film multiplie les théories de la conspiration jusqu'à la parodie...» Le Nouvel Observateur

Psycho Beach Party
(R. LEE KING – USA – 2000 – 1h35’) Avec Lauren Ambrose, Thomas Gibson, Nicholas Brendon
En 1962, durant ses vacances d'été à Malibu Beach, en Californie, la très complexée Florence "Nénette" Forest découvre le cadavre d'une jeune spectatrice dans un drive-in. Celle-ci a été assassinée au terme d'un flirt poussé. Victime de trous de mémoire réguliers, Nénette ne se rappelle plus où elle était au moment du crime. Le capitaine de police Monika Stark a du mal à croire à son alibi et la soupçonne fortement.
Pour se changer les idées, Florence va faire un tour sur la plage et sympathise avec une bande de surfeurs qui n'ont d'yeux que pour sa copine. Vexée, elle s'attire les faveurs de leur leader, le Grand Kanaka, et devient rapidement la mascotte du groupe.
Film de genre mais avec le style en plus. Un film d'épouvante efficace, hilarant, kitsch, avec un doux parfum des années 60. Le scénario et la mise en scène sont brillants et les acteurs tout à fait dans l'esprit loufoque du film.
« Une bonne déconnade, un film qui a le mérite de ne pas se prendre au sérieux. On aurait aimé qu'il soit parfois un peu moins sage (...) mais en ces temps de vaches maigres et de politiquement correct, ce très sympathique objet est vraiment le bienvenu. » Chronic’art

Quatre garçons dans le vent
(A hard day’s night – R. LESTER – GB – 1964 – 1h40’) Avec John Lennon, Paul McCartney, George Harrison
En 1964, les Beatles prennent le train pour donner un concert. Le grand-père de l'un d'eux, qui les accompagne et dont la devise est de semer le désordre et l'anarchie partout où il passe, disparaît soudain avec son petit-fils. Commence alors une course folle pour les retrouver avant que le concert ne commence.
« Cette comédie échevelée et énergique est brillamment mise en scène et en images par Richard Lester : caméra à l'épaule, montage ultrarapide, un noir et blanc éclatant qui nous fait oublier les indigestions dues à la surenchère technique dont on nous abreuve régulièrement ces derniers temps (...) c'est un très bon film, tout simplement. » Rock & Folk

Leningrad cowboys go America
(A. KAURISMAKI – Fin/Suède – 1989 – 1h18’) Avec Jim Jarmusch, Matti Pellonpää, Kari Vaananen
Un groupe de rock'n roll des pays de l'Est, sans public et sans avenir, decide de partir pour les Etats-Unis. Le film retrace son odyssée a travers le continent americain, de bars louches en pays perdus.
Un chef d'oeuvre d'humour froid slave. Ce petit film de la tribu finlandaise des Kaurismaki où l'absurde cotoie constamment le grotesque nous sort un peu des sentiers battus cinématographiques, sur le thème de l’errance. Les Leningrad Cowboys (groupe existant rééllement) se sont forger assez facilement grace à leur look et au film le statut du plus mauvais groupe de rock au monde (ce qui est très exagéré mais très bon pour le marketing). Si vous ne les connaissez pas encore, préparez-vous à une rencontre hors du commun.

More
(B. SCHROEDER – Esp/Fr/Lux – 1969 – 1h55’) Avec Mimsy Farmer, Klaus Grünberg, Heinz Engelmann
Un jeune Allemand, Stefan, quitte son pays et part à l'aventure, à la recherche du soleil. A Paris, il fera quelques rencontres troublantes, et particulièrement celle d'une jeune fille qui l'initiera aux plaisirs de la "fumette". Tous deux se retrouveront à Ibiza, au soleil enfin, et c'est dans ce cadre splendide que Stefan commencera sa lente auto-destruction. Destruction par l'amour impossible, destruction par l'héroine dont, très rapidement, il ne peut plus se passer. Et la quête du soleil se terminera pour lui dans une petite ruelle d'un Ibiza hivernal et désert où trainent quelques hippies frigorifiés.
Tout est beau dans "More", mais Barbet Schroeder n'a pas fait de l'art pour l'art. Il y a une histoire a raconter, une histoire finalement sordide et que seule la splendeur des photos et des paysages rend supportable. Contraste étonnant entre les maisons blanches, la mer sous le soleil, et un jeune homme de vingt ans qui s'enfonce lentement dans un enfer dont bien peu reviennent et jamais intacts. Et, soulignant chaque étape de cette mort lente, une musique superbe, celle du Pink Floyd spécialement composée pour le film. Toujours en situation, discrète sans être pour autant une de ces musiques de fond qui accompagnent tant de films, la musique de Pink Floyd colle à l'image et à l'esprit du film. Barbet Schroeder est sans doute l'un des metteurs en scène qui ont le mieux su utiliser la pop-music au cinéma

Dig
(O. TIMONER – USA – 2004 – 1h47’) Avec The Brian Jonestown Massacre et The Dandy Warhols
L'histoire exemplaire de deux groupes de la scène indépendante américaine vue de l'intérieur : les Brian Jonestown Massacre de San Francisco et les Dandy Warhols de Portland. Unis au départ par un même esprit de révolte et de création, par une admiration réciproque, chacun va gérer à sa façon le tiraillement entre ses aspirations artistiques et sa soif de notoriété. « Documentaire jouissif (...). Devant ce film drôle, intelligent, émouvant, passionnant, tout amateur de musique sera comblé. Mais DIG ! saura aussi étonner tous les autres, par la grâce de " personnages " à la vivacité toute fictionnelle et d'une narration prenante et subtile. Un immense film, déjà culte, le tout sur une bande son dantesque. » Mcinéma.com
« Cette oeuvre, construite comme une série d'anecdotes savamment orchestrées, séduit à la fois par son caractère emblématique et sa singularité. Elle sonne comme une mélodie imparable, envoûte tel un riff de guitare. » L’Humanité

 

 


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